Grâce à l’implication de différents acteurs nationaux, institutionnels et académiques, l’accélérométrie quantique a atteint un degré de maturité permettant son industrialisation pour des usages terrestres au sol, à bord de navires ou d’avions. A bord d’un satellite, dans des conditions de microgravité, cette technologie a le potentiel d’atteindre des niveaux de précision et d’exactitude dépassant ceux des technologies électromécaniques actuelles. Faire sauter ce verrou constitue un enjeu majeur pour le leadership français et européen. Divers acteurs nationaux sont impliqués dans la future mission spatiale CARIOQA-PMP. Cette mission, poussée par la Commission Européenne et portée et par le CNES et le DLR, est un démonstrateur technologique qui dans la prochaine décennie permettra de valider cette technologie en orbite et démontrer ses capacités pour les futurs usages.
Les enjeux autour de cette rupture technologique sont la source d’une concurrence internationale entre Américains, Chinois et Européens. Dans ce contexte, une action concertée voire coordonnée des principaux acteurs nationaux qui ont ou projettent d’effectuer des développements technologiques en lien avec la spatialisation des technologies d’interférométrie à atomes froids ne pourrait être que bénéfique.
L’objectif de cet atelier est de réunir ces différentes équipes. Chacun est invité à présenter l’état de l’art de ses activités ainsi que sa feuille de route. Des séances de discussion autour de questions transverses de nature technologique et scientifique seront également proposées.
Informations générales
L'atelier se déroulera en présentiel au siège du CNES, 2 place Maurice Quentin, à Paris, en Salle de l'Espace.
L’inscription est gratuite mais nécessaire pour la bonne organisation de l’événement
IMPORTANT : la venue au siège du CNES nécessite de présenter une carte d’identité ou un passeport.
Voici les informations de connexion pour suivre la journée en distanciel :
Les sessions du matin seront consacrées à une vue d'ensemble des activités techniques et scientifiques réalisées par les acteurs académiques et industriels français impliqués dans le développement des instruments. L'après-midi sera consacrée à des présentations sur les besoins scientifiques auxquels la technologie pourrait répondre et sur des cas d'utilisation potentiels, en géodésie ou en physique fondamentale. Une discussion ouverte clôturera l'atelier.